Un “veto suspensif provisoire” pour pouvoir s’opposer à une loi avant son entrée en vigueur.
Cette procédure est une alternative avantageuse au RIC abrogatif.
1ère phase : Communale
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Dès qu’une loi a été adoptée en première lecture à l’Assemblée Nationale ou au Sénat, tout citoyen peut lancer la procédure de “veto suspensif provisoire”.
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L’initiateur du veto en appelle au bureau de vote de son choix, pour faire soutenir sa demande.
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Pour passer à la phase nationale il faut avoir obtenu, dans au moins 9 Régions sur les 13 métropolitaines, un résultat supérieur à celui de la majorité législative LREM+ 10% de ce score. Pour la législatures 2017/2022: 22,53% + 2,25% = 24,78, arrondis à 25%
2ème phase : Nationale
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Chaque année l’INSEE procède au tirage au sort d’un échantillon représentatif, de 6.500 inscrits, appelé “Commission des vétos”.
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Pendant 8 jours, toute personne ou organisation peut exprimer sa position. L’échantillon peut prendre connaissance de la position des principaux partis sur le site du Ministère de l’intérieur.
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Les 8 jours suivants, les membres de la Commission des vétos peuvent soutenir la demande de veto sur le site du Ministère de l’intérieur.
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Le veto est acquis si la proposition de soutiens au veto avec est supérieur au score de la majorité législative: 22,53% des 6.500.
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Trois possibilités s’offrent alors au Gouvernement :
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Annoncer qu’il retire son projet. (Éventuellement pour l’améliorer)
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Annoncer qu’il maintient son projet et proposera la levée du veto lors du référendum annuel.
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Lancer immédiatement un référendum pour tenter de lever le veto. (En cas de confirmation du véto, l’Assemblée Nationale est dissoute.)
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Avantages :
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A la portée d’un seul citoyen, sans moyen financier.
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Très rapide, la procédure n’entrave les réformes qu’en cas de succès du veto.Mais le Gouvernement peut dans le mois tenter de le faire lever.
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Les arguments du veto sont une participation active des citoyens, qui exposent ainsi leurs critiques.